Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en compagnie du président mexicain Felipe Calderon, et son épouse, lors de la visite dimanche de la pyramide de Teotihuacan, près de Mexico.
Après le yacht et le jet privé de Vincent Bolloré, l’hôtel de luxe égyptien et la promenade de santé à Petra, Nicolas Sarkozy fait une nouvelle fois polémique cette semaine, à l’occasion de sa courte escapade au Mexique.
Une invitation du président mexicain
Venu au Mexique pour traiter notamment du difficile dossier de Florence Cassez, cette française condamnée par la justice mexicaine dans une affaire de kidnapping, Nicolas Sarkozy rentre en France avec une nouvelle polémique sur les bras. Dans l’opposition mexicaine et les médias français, le séjour du couple présidentiel dans une station balnéaire a fait le plus mauvais effet, surtout dans le contexte de crise actuel. De concert, l’Elysée et le ministère mexicain des affaires étrangères ont assuré que le couple avait été invité par Felipe Calderon, dans un lieu « mis à sa disposition » par des « entrepreneurs mexicains » a déclaré hier un porte-parole mexicain du ministère. Une déclaration qui contredit les premières annonces de l'Elysée et du gouvernement, qui assuraient que les vacances avaient été financées par le Président Calderon.
Un débat polémique au Mexique et en France
Mercredi dernier, RTL a déclaré que cette résidence appartenait au riche homme d’affaires Roberto Hernandez, un proche du président Calderon, ce que viennent confirmer certains opposants de la gauche mexicaine. Robert Hernandez est l'ancien PDG de la quatrième banque du pays, Banamex, filiale de l’Américaine Citigroup. Selon le site Rue 89 qui s'appuie sur un article du journaliste Al Giordano publié dans le Boston Phoenix en 1999, Roberto Hernandez aurait été soupçonné de fare transiter de la cocaïne sud-américaine et de permettre le blanchiment de l'argent de la drogue revendue.
Une invitation du président mexicain
Venu au Mexique pour traiter notamment du difficile dossier de Florence Cassez, cette française condamnée par la justice mexicaine dans une affaire de kidnapping, Nicolas Sarkozy rentre en France avec une nouvelle polémique sur les bras. Dans l’opposition mexicaine et les médias français, le séjour du couple présidentiel dans une station balnéaire a fait le plus mauvais effet, surtout dans le contexte de crise actuel. De concert, l’Elysée et le ministère mexicain des affaires étrangères ont assuré que le couple avait été invité par Felipe Calderon, dans un lieu « mis à sa disposition » par des « entrepreneurs mexicains » a déclaré hier un porte-parole mexicain du ministère. Une déclaration qui contredit les premières annonces de l'Elysée et du gouvernement, qui assuraient que les vacances avaient été financées par le Président Calderon.
Un débat polémique au Mexique et en France
Mercredi dernier, RTL a déclaré que cette résidence appartenait au riche homme d’affaires Roberto Hernandez, un proche du président Calderon, ce que viennent confirmer certains opposants de la gauche mexicaine. Robert Hernandez est l'ancien PDG de la quatrième banque du pays, Banamex, filiale de l’Américaine Citigroup. Selon le site Rue 89 qui s'appuie sur un article du journaliste Al Giordano publié dans le Boston Phoenix en 1999, Roberto Hernandez aurait été soupçonné de fare transiter de la cocaïne sud-américaine et de permettre le blanchiment de l'argent de la drogue revendue.
Le socialiste Mario di Constanzo, figure de l'opposition mexicaine, a déclaré sur l'antenne de RTL vouloir saisir les autorités mexicaines sur cette affaire. "Je voudrais savoir pourquoi Roberto Hernandez a prêté sa maison ou l'a louée", a demandé l'opposant mexicain, réclamant au président et son gouvernement qu'ils rendent des comptes. En France, cette affaire rappelle les précédentes polémiques sur le mode de vie d'un président « bling-bling » et de ses relations assumées avec les milieux d’affaire.
Une polémique « gratuite » et « imbécile »
En France, alors que l’opposition reste silencieuse sur le sujet, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, dénonce une « polémique gratuite » dans les médias, soulignant que c'est au Mexique qu'il faut demander des comptes, et non au Président français. Même George Tron, député villepeniste et accessoirement antisarkozyste, juge cette polémique « imbécile ».
Une polémique « gratuite » et « imbécile »
En France, alors que l’opposition reste silencieuse sur le sujet, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, dénonce une « polémique gratuite » dans les médias, soulignant que c'est au Mexique qu'il faut demander des comptes, et non au Président français. Même George Tron, député villepeniste et accessoirement antisarkozyste, juge cette polémique « imbécile ».
Une affaire peu sérieuse
Ce qui pose problème dans cette affaire, c'est qu'elle éclipse du débat politique le réel enjeu de la venue du Président au Mexique : la condamnation par la justice mexicaine de la ressortissante française, Florence Cassez (photo ci-contre), condamnée à 60 ans de prison pour enlèvement et séquestration. Dans un pays où le rapt est un problème récurrent (près de 8 000 par an), l'impunité est demandée à l'encontre de la française, surnommée "la diabolique" par les journaux mexicains. C'est donc une affaire bien plus sérieuse et délicate que de savoir où le Président a passé ses vacances et qui a payé la douloureuse facture.
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